Une éolienne est composée de pales (3 en général) portées par un rotor et installées au sommet d’un mât vertical. Cet ensemble est fixé sur une nacelle qui abrite un générateur électrique. Une éolienne fonctionne avec la vitesse du vent qui fait tourner les pales entre 10 et 25 tours par minute. Le générateur transforme l’énergie mécanique ainsi créée en énergie électrique. L’énergie électrique ainsi produite intègre le réseau public à partir d’un poste de livraison avant d’être redistribuée en temps réel là où la demande est la plus importante. Selon le principe du système solidaire, un équilibre est assuré par RTE et Enedis pour permettre à chacun de pouvoir bénéficier d’électricité à tout moment, même si aucune source d’électricité n’existe à proximité.
La plupart des installations sont certifiées pour 20 ans minimum. Actuellement, il n’est pas rare que ces certifications soient rallongées jusqu’à 25 ans. Une fois cette durée écoulée, deux options sont possibles :
Aujourd’hui, entre 90 et 95% d’une éolienne se recyclent. Les parties métalliques, comme le mât, ont une valeur marchande non négligeable. Le béton armé peut aussi être facilement valorisé dans le secteur de la construction. Les pales sont plus difficiles à recycler, mais peuvent être broyées et valorisées comme combustibles ou être utilisées dans la fabrication de mobilier urbain notamment (parc de jeux pour enfants, bancs …). Le démantèlement des plus anciens parcs éoliens vient juste de commencer, la filière du recyclage des éoliennes est en cours de développement et devrait monter en puissance dans les prochaines années afin d’être en mesure d’envisager du 100% recyclable.
L’énergie éolienne n’est pas une énergie fossile. En moyenne, une éolienne d’un parc français émet 12,7g de CO²/kWh sur l’ensemble de son cycle de vie (Source : France Energie Eolienne). Une éolienne n’émet aucun gaz à effet de serre lorsqu’elle produit de l’électricité puisque l’énergie provient d’une source naturelle et renouvelable : le vent. De plus, l’implantation d’éoliennes “intermittentes” (qui ne tournent pas en continu) n’engendre pas un usage supplémentaire d’énergies fossiles pour compenser les heures sans vent. De ce point de vue, les éoliennes sont bel et bien une technologie qui nous permet de lutter contre le réchauffement climatique.
Velocita Energies et BAE sont propriétaires des éléments constitutifs du parc éolien, des câbles électriques enterrés et du poste de livraison. Velocita Energies et BAE en assurent l’exploitation et l’entretien durant toute la durée de vie du parc. Les revenus de Velocita Energies et BAE sont basés sur la vente de l’énergie produite (en MWh) à partir du poste de livraison, lequel marque la limite entre le parc éolien et le réseau public d’électricité. En sortie du poste de livraison, les gestionnaires de réseaux (EDF, RTE, ELD tel que SRD, etc.) s’occupent d’acheminer l’électricité.
Un vent inférieur à 10 km/h est insuffisant pour faire démarrer et tourner une éolienne. À l’inverse, un vent trop fort entraîne l’arrêt de l’éolienne, de manière à éviter tout risque de casse des équipements et minimiser leur usure. Ces arrêts pour cause de vents forts sont peu fréquents en France métropolitaine et sont souvent automatisés : ils ne dépassent pas 10 jours par an. De plus, la plupart des éoliennes sont installées sur des sites caractérisés par des vitesses de vent en moyenne supérieures à 20 km/h.
Les éoliennes fonctionnent entre 75 et 95 % du temps (ADEME) pour des vitesses comprises entre 14km/h et 90km/h. Le facteur de charge – c’est-à-dire le ratio entre l’énergie que produit une éolienne pendant un an et l’énergie qu’elle aurait produite durant cette période si elle avait constamment fonctionné à puissance nominale – se situe entre 22% et 25% (source RTE). Garantir un tel niveau de facteur de charge moyen est un des paramètres importants de la rentabilité d’un projet.
Conformément à l’article R.515-106 du Code de l’Environnement et à l’arrêté du 22 juin 2020 précisant les modalités s’appliquant aux parcs éoliens, les opérations de démantèlement et de remise en état du site sont aujourd’hui parfaitement connues et cadrées par la loi. Celles-ci sont à la charge du propriétaire du parc éolien, et en aucun cas à la charge du propriétaire du terrain. Parmi les différentes règles édictées, les textes prévoient aujourd’hui l’excavation de la totalité des fondations est obligatoire dans le cas d’éoliennes installées sur des terrains à vocation agricole. Il est en effet important de souligner que l’éolien est aujourd’hui une technologie parfaitement réversible : en d’autres termes, et contrairement à d’autres moyens de production, il est tout à fait possible de démonter les installations et rendre au terrain sa vocation originelle dès la fin d’exploitation du parc. D’autre part, la loi oblige également l’exploitant à provisionner, au moment de la construction d’un parc, une somme de 50 000 € pour les éoliennes d’une puissance inférieure ou égale à 2MW puis de 10 000€ par MW supplémentaire, pour pallier son futur démantèlement. A noter néanmoins que les premiers démantèlements réalisés en France ont démontré qu’un montant de 50.000€ par éolienne correspond au coût réel du démantèlement car la plupart des éléments de l’éolienne sont recyclés (revendus) et amortis par le rendement du parc. En cas de défaillance de l’exploitant, ce qui n’est pour le moment jamais arrivé en France, le Préfet dispose de ces provisions mises sous séquestre par le porteur de projet au moment de la construction du parc pour démanteler le parc. En aucun cas, le démantèlement ne peut être à la charge du propriétaire du terrain, de l’exploitant agricole de la parcelle ou de la commune.
Avec des dimensions pouvant dépasser 100 mètres de hauteur, les éoliennes entraînent une modification du paysage. Lors du développement d’un projet de parc éolien, un effort tout particulier est donc dédié à la bonne intégration des éoliennes dans le paysage. Afin de s’en assurer, les développeurs éoliens doivent se plier à un large ensemble de règles urbanistiques et techniques contraignantes. Pas moins de six autorisations administratives sont ainsi nécessaires au cours du développement d’un projet éolien. De plus, les nombreuses étapes d’un projet éolien, de l’identification des secteurs potentiels d’implantation au démantèlement du parc en fin de vie, sont très encadrées et font l’objet d’une évaluation environnementale obligatoire. Grâce à ce travail, la transformation du paysage est de moins en moins ressentie par les riverains comme une dégradation, même si une part de l’appréciation esthétique d’un parc éolien reste subjective.
Velocita Energies a déjà développé 6 parcs éoliens en forêt et maîtrise toutes les spécificités de ce type de projets. En étroite relation avec les gestionnaires de forêts publiques et privées, l’emplacement des éoliennes est choisi pour minimiser l’impact sur le milieu forestier et sur l’activité sylvicole. Le déboisement est évité au maximum, des suivis environnementaux spécifiques sont mis en place, les voies de desserte reprennent les pistes forestières existantes (avec renforcement ou élargissement) et les aires de grutage sont utilisées pour des dépôts de bois.
Des aménagements complémentaires peuvent être envisagés, comme des sentiers pédagogiques pour faire découvrir aux promeneurs les spécificités des forêts abritant des éoliennes.
Le projet éolien entre Tille et Venelle
« L’implantation d’éoliennes dans notre forêt est compatible avec notre activité sylvicole. Avec leur faible emprise au sol elles n’impactent pas l’équilibre forestier et nous permettent d’investir dans l’entretien et la valorisation de notre forêt grâce à des revenus stables et garantis durant toute l’exploitation du parc. L’amélioration des pistes existantes facilite nos déplacements, ainsi que ceux des promeneurs. Le parc est en quelque sorte venu renforcer le rôle environnemental et économique de notre forêt. Ici, l’éolien et la gestion forestière sont vraiment complémentaires. »
Pour construire une éolienne, il faut :
Défricher au niveau de la plateforme, soit 2 400m² par éolienne. Une replantation et des mesures compensatoires seront mises en place au regard des impacts sur la sylviculture, dans la mesure du possible.
Déboiser 900m² pour stocker les pales pendant la construction.
Déboiser 900m² afin de monter la grue (selon la configuration du terrain).
Pour répondre à vos questions, Velocita Energies et Billas Avenir Energie ont réalisé une vidéo pédagogique permettant de vous informer sur ces étapes clés de la vie d’un parc éolien.
Cliquez sur la vidéo ci-contre pour découvrir le contenu !
En France, la législation prévoit une consultation de la population prenant la forme d’une enquête publique organisée une fois le dossier du projet déposé en préfecture. Concernant le projet éolien de l’Etoile, Velocita Energies et BAE ont décidé de ne pas attendre l’enquête publique pour concerter et vous consulter.
Nous avons commencé à vous consulter dès septembre 2020, d’abord via l’étude des perceptions réalisée par l’équipe concertation de Mazars, cabinet indépendant d’experts en concertation, puis ensuite via les ateliers de co-construction qui seront organisés de décembre 2020 à décembre 2021.
Pour chaque atelier, nous invitons l’ensemble de la population des communes concernées par le projet à participer, afin non seulement de vous consulter, mais aussi de vous associer au projet et de vous donner l’opportunité de nous transmettre vos propositions, questions et remarques. Nous sommes convaincus que la collaboration et la co-construction sont deux facteurs essentiels au bon développement de tout projet. Notre volonté à (commune) est de développer un projet qui vous corresponde, et ce au plus grand bénéfice de votre territoire.
La démarche de concertation engagée autour du projet va permettre de vous apporter de nouveaux éléments de réponse au fur et à mesure des avancées du projet. De plus, des ateliers de co-construction seront organisés afin de réfléchir et d’échanger ensemble sur les thématiques ayant été soulevées lors de l’étude des perceptions.
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